Carbon Airways

 

Encore une belle découverte française : Enguérand et Éléonore forment le groupe Carbon Airways. Originaires de Besançon, ces frère et soeur sont jeunes, 14 et 15 ans, mais leur musique n’en est rien. Ils se produisent sur scène déjà depuis plus de 2 ans. 
Alors que la plupart des jeunes groupes electro cherchent leur identité, le son electro-punk-rock de Carbon Airways se reconnait immédiatement. Les compositions du jeune frère sont propres (rien à voir avec les synthés lisses de leur presque homonyme Carbon Kevlar) et se marient parfaitement avec la voix percutante qui rappelle le punk de Kap Bambino ou même Sexy Sushi.

Difficile de critiquer de si jeunes producteurs alors qu’on est proche du prodigieux (à 14 ans j’écoutais Sum41) mais j’espère les voir évoluer vers des productions plus travaillés et surprenantes (construction des morceaux, mélodies, instruments, voix…).

Leur premier EP Razor Edge vient de sortir sur Bad Life, le label de AutoKratz :

Un groupe à surveiller de très très prés !

Carbon Airways sur Soundcloud

…it’s techno music

L’EP Natural Thing de Nobody Beats The Drum est sorti en Juillet, relativement inaperçu. En revanche, le clip a eu un franc succés. Les chats n’y sont certainement pas pour rien, mais la réalisation et le morceau original non plus !

Petite bombe sortie il y a quelques mois, Pari est issu d’une collaboration entre Harvard Bass et Bart B More. On appréciera le travail sur les mélodies. Non je déconne.

Toujours Bart B More et son dernier EP The Box. Un titre bien travaillé, efficace.

Le groupe Belge Sound Of Stereo qui existe depuis un moment déjà et qui ne m’a jamais vraiment fait rêver, sort de son chapeau un jolie titre. Des synthés et une mélodie qui rappelle énormément Yeah de Boys Noize (exactement le même synth à vrai dire) explique sans doute que j’ai aimé ce titre !

Sound of Stereo – Volt   

 

 

Le premier album de Surrender enfin disponible

 

Vous ne connaissez certainement pas Surrender, le très discret producteur Turc (coucou aux Gooseflesh) du label anglais La Bombe, tout aussi discret dans sa promotion. Sorti hier sans la moindre promo, tout à fait inaperçu, il s’agit pourtant d’un des albums que j’attendais le plus de cette rentrée.

C’est simple il suffit d’écouter rapidement les previews pour se rendre compte que l’album est bourré de tubes. La production est ultra léchée et surtout, le travail sur la construction des morceaux est remarquable : on est très souvent surpris aux premières écoutes sur la tournure que prennent les titres. Surrender prend à contre pied les mécaniques habituelles : fini les titres où il se passe rien la 1ère minute, puis montée, puis drop, et autres schéma vus et revus. Ici les morceaux nous surprennent : breaks ou changement de style sont fréquents. Un air de SebastiAn sur certains côtés dans la production et dans les mélodies (mais les synthés n’ont rien à voir).

Un bon exemple : Over and Out. Un synthé Daftpunkien qui sonne à la perfection et un super break à 2:20min ravageur. Le tout nappé d’une couche de samples disco.

Sans parler de Locate (que j’avais déjà présenté ici), qui cache bien son jeu avec une boucle super groovy mais qui va bien au delà de la nu-disco chiante qu’on entend partout.

Ou encore Gens qui me fait penser à Veridis Quo est tout aussi bien produite.

C’est simple j’aime tous les titres (super rare dans un album).

Disponible depuis hier sur l’Itunes Store (toujours à moitié prix avec la Carte Musique).

Guide – Londres, ma sélection des meilleurs disquaires

Voici la première partie d’une série de 3 articles pour les collectionneurs de vinyles où j’essayerai de vous guider à travers les disquaires de Toulouse, Paris et Londres ! Bien sur ce guide est destiné aux amateurs d’electro/house/techno etc. Pour les autres, le web est déjà bien fournit en guide rock ! Première étape du voyage, la capitale qui a longtemps influencé la France en matière de musiques électroniques :

Londres

Londres dispose de nombreux disquaires, et notamment de seconde main où on trouvera les pièces les plus rares. Si vous avez peu de temps pour le shopping, rassurez-vous, en quelques heures vous pourrez faire le tour de pas mal d’entre eux ! 

En passant chez les disquaires, c’est l’occasion de récupérer quelques flyers/programmes de salles et autres magazines musicaux gratuits très cool

Pour ça il faut remercier la Berwick Street qui est composée d’un regroupement de bon disquaires bien fournit en electro/house/techno, dans le célèbre quartier de Soho près du métro d’Oxford Circus.

Sachez que si vous recherchez des vinyles d’electro française (French Touch en particulier) de l’époque 90-2002, vous avez à Londres nettement plus de chance de trouver des pièces rares qu’en France. C’est une période où les échanges Londres/Paris étaient importants, puis les disquaires sont bien fournit et il y a forcément moins d’amateurs qu’en France.

Une chose étonnante quand on rentre chez un disquaire à Londres, les bacs ne disposent pas des vinyles mais uniquement des covers (et des fois même de simples cartons étiquetés !). On fait son choix et on les amène au vendeur qui va vous chercher (et vous fait vérifier) les galettes. Au final c’est bien car les vinyles sont en bon état.

 

Berwick St
Berwick Street, Soho, W1F 8RH (métro Oxford Circus) 

– On commence le voyage par Revival Records. Une boutique assez grande avec de l’espace pour fouiller, des bacs à hauteur parfaite et un beau rayon electro avec tous les styles. Du seconde main partout et pas mal de raretés donc ! Attention les prix sont assez élevés (de 8 à 12£ pour un EP…).
Mes trouvailles : le premier album de Bob Sinclar (avec Gym Tonic de Bangalter dessus !) Paradise, un EP du label Roulé (label de Bangalter), l’EP de l’ancien groupe de Cassius, Motorbass, sorti sur Mo’Wax le célèbre label anglais. 

– A quelques mètres de là, sur le même trottoir on tombera immédiatement sur Sister Ray. Ici aussi un beau rayon electro qui va de la disco jusqu’à la drum’n’bass UK en passant bien sur par la house, la techno et l’electro. Ici les prix sont moins élevés que dans le reste de la rue et on peut trouver des EP à 5£. 
Mes trouvailles : le premier EP de Sebastien Tellier, une compil’ des soirées parisiennes Respect.

Si vous avez du temps, continuez la rue pour faire Selectadisc, Mister CD et Music And Video Exchange (que je n’ai pas eu le temps de faire, mais dont je parle plus bas).

Rough Trade
16 Neal’s Yard, Covent Garden, WC2H 9DP 

Sans aucun doute LE disquaire le plus connu de Londres, celui où vous souhaiterez certainement vous rendre en premier. Mais attention, il en existe deux ! Le premier Rough Trade historique apparu à Londres qui se situe vers Portobello Road et un autre à Brick Lane. Et il ne faut pas se tromper, rendez-vous directement à celui de Brick Lane ! En effet, l’autre est tout petit et on y trouve pas grand chose. Par contre le quartier vaut le coup d’oeil (mais c’est une autre histoire :)). Le Rough Trade de Brick Lane donc, celui ou je vous conseille d’aller, est bien plus grand. Il y a même un café à l’intérieur. Cependant si vous cherchez des raretés, passez votre chemin car l’enseigne ne vend que des disques neufs/nouvelles sorties.

Camden
Music & Video Exchange – 208 Camden High St, NW1

Si vous vous rendez du côté de Camden, le quartier le plus fou que j’ai jamais vu, vous pourrez faire un saut au 208 Camden High Street. Une boutique spécialisé dans l’occasion avec un rayon house, techno etc. On y trouvera des vinyles à très bon prix, aux alentours de 2£. À savoir que Music & Video Exchange est une chaine qui dispose de plusieurs shops dans Londres alors renseignez vous (plus de chances de trouver des pièces rares dans ce genre de disquaires car non spécialistes…). Il y en a un dans Berwick St par exemple. Il existe d’autres disquaires dans Camden mais le quartier est plutôt spécialisé dans les trucs punk/rock/metal (vous comprendrez quand vous y serez :)).
Mes trouvailles : pas vraiment rares, mais l’occasion de les avoir étant à Londres (puisque c’est un label londonien) : Call On Me d’Eric Prydz et Somebody’s Watching Me de Beatfreakz, tubes de mon adolescence !

Edit: Le Music & Video Exchange de Camden a fermé. Celui de Berwick St est par contre toujours là !

Si vous êtes déjà allé à Londres n’hésitez pas à faire vos suggestions de shop dans les commentaires !